Où en sommes-nous ?
Premier point sur l’avancée du projet !
Ce vendredi 24 mai 2013, le premier comité de pilotage a eu lieu en présence de la Communauté de Communes de Loches Développement, du Pays Touraine Côté Sud, de l’IUT de Tours, des membres de la Commission Développement Durable de STE et de moi-même.
Ce comité de pilotage avait pour objectif de faire un premier bilan sur l’avancée du diagnostic que je mène depuis 2 mois. J’ai donc visité 44 entreprises depuis début avril sur les 82 entreprises prévues.
Au total, seulement 3 refus de la part d’entreprises, ce qui est négligeable. J’ai été très bien accueillie par les responsables d’entreprise que j’ai été voir, et je tiens à les en remercier.
Les 44 entreprises que j’ai visitées regroupent 7 secteurs d’activités différents et révèlent un certain nombre de problématiques qui sont pour la plupart communes entre elles. Des demandes et des propositions ont été formulées par les responsables d’entreprises, ce qui montre leur grand intérêt pour le projet.
Je vous invite à cliquer ICI pour accéder au tableau récapitulatif des 44 entreprises que j’ai visitées. Et ICI pour voir le power-point de la réunion qui résume l’état actuel du projet.
La piste de réflexion du mois !
Un important gisement de déchets alimentaires…
Après la visite des établissements scolaires et des établissements médicaux et médico-sociaux, nous nous sommes aperçus qu’il y avait une quantité non négligeable de déchets alimentaires qui était jetée à la poubelle des ordures ménagères.
Ces déchets alimentaires proviennent des déchets de préparation des repas mais aussi des déchets de restes après les repas. Si Certains des établissements mettent leurs déchets de préparation des repas dans un composteur sur leur terrain, la plupart ne veulent pas perdre du temps avec cela et les éliminent sans valorisation. Aucun des déchets de restes des repas ne sont récupérés pour être valorisés.
Or ce type de déchet peut être valorisé de différentes manières :
Dans le cas d’une gestion des déchets alimentaires en interne, le compostage correspond parfaitement et peut servir en terreau pour les plantes et arbustes du site. Le volume de compost récupéré issu des déchets alimentaire est faible.
Pour une gestion en externe, l’unité de méthanisation ou la plateforme de compostage sont des solutions pour valoriser ce type de déchets. Il est alors nécessaire d’avoir une organisation de collecte et une installation de proximité.
Il faut savoir que depuis le 1er janvier 2012, la réglementation (Loi Grenelle II) oblige les gros producteurs de biodéchets* et d’huiles alimentaires à organiser un tri à la source et une valorisation organique de ces déchets. Cette obligation de tri entre progressivement en vigueur entre 2012 et 2016, par seuils de plus en plus faibles relatifs au tonnage de biodéchets produits.
N’hésitez pas à vous renseigner davantage ! Je vous invite à aller voir la note sur la réglementation des biodéchets réalisée par la CNIDEP en CLIQUANT ICI.
* Compostage : traitement biologique de valorisation de matières organiques fermentescibles en milieu fortement oxygéné. Deux types de compostage : compostage individuel (pour les particuliers ou les petites structures) ou plateforme de compostage (pour les très gros volumes).
* Méthanisation : traitement biologique de valorisation de matières organiques, en conditions contrôlées et en absence d’oxygène, qui conduit à la production de biogaz
* Biodéchet : déchet biodégradable solide, pouvant provenir des ménages, d’industries agro-alimentaires, de professionnels des espaces verts publics et privés, d’horticulteurs, de commerçants et supermarchés, de cantines scolaires et restaurants, etc. Un produit est dit biodégradable si après usage, il peut être décomposé (digéré) naturellement par des organismes vivants.
Notre coup de cœur…
Une action pour la planète, mais également pour les jeunes de la Maison Familiale Rurale !
Depuis quelques années, les élèves de la Maison Familiale Rurale, située sur Loches, partent en voyage scolaire à l’étranger. Pour financer une petite partie de leur voyage, ils font appel à un organisme pour leur vendre leurs déchets papier, qui seront ensuite recyclés.
Une benne de capacité de 10 tonnes est présente sur le parking de la MFR pendant une semaine et ce, 2 fois dans l’année. Les papiers qu’ils mettent dans cette benne sont leurs déchets papier mais également les déchets papier que vont collecter les jeunes dans les structures voisines.
Cette action permet de sensibiliser les jeunes au tri du papier, de recycler le papier et de les aider à partir à l’étranger.
Peut-être pourrait-on s’associer avec la MFR pour les aider à financer leur voyage en leur donnant régulièrement nos volumes de déchets papier ?
Si vous êtes une entreprise intéressée par la démarche et que vous souhaitez y participer, ou si vous connaissez des entreprises susceptibles d’être intéressées, n’hésitez pas à m’en faire part à ste.reductiondechets@gmail.com.
N’hésitez pas non plus à inviter vos contacts à venir visiter notre site internet, ils y trouveront des informations accessibles sur la thématique des déchets. De même, toute suggestion, toute information ou idée pouvant nous faire avancer dans nos projets seront accueillies avec plaisir !